ULTRA TOUR DU VALROMEY

Avant avant-propos

Quand, il y a de nombreuses années maintenant, j’ai eu l’envie de donner à des coureurs aguerris la possibilité d’explorer une autre façon de pratiquer leur activité favorite cela partait de deux constats personnels que l’on peut toujours faire à l’heure actuelle et pour lesquels il me semble que la situation s’est encore dégradée.

Tout cela aurait dû me conforter dans ma démarche altruiste mais, loin de mes premiers essais plutôt réussis qui ont laissé de bons souvenirs, je me suis laissé gagner par les propos « alarmants » qu’on trouve ici et là concernant les problèmes de responsabilité. Et pourtant, mon approche est à mille lieues de celle de la Barkley… Je me dois donc de tenir compte de ces alertes et d’adapter ce que je propose à ces contraintes.
Pour entrer dans le vif du sujet, nous pouvons commencer par cet article et surtout le commentaire associé. Il est intéressant à double titre ; d’une part, il a été écrit par un spécialiste du droit du sport et, d’autre part, il revient sur l’historique de ce droit. On peut compléter cette information par la bible de l’organisateur de course qui doit en empêcher plus d’un de dormir… Il en ressort qu’aucune déclaration ou demande d’autorisation ne doit être effectuée par l'organisateur d'une manifestation sportive sans classement, chronométrage ou horaire fixé à l'avance, prévoyant la circulation groupée d'au plus 100 personnes. Mais, il est impératif de souscrire des garanties d'assurance et de se soumettre à un cahier des charges draconien concernant les « Règles techniques et de sécurité générales » et les « Règles techniques et de sécurité spécifiques aux courses en nature » ; voilà de quoi calmer les plus motivés qui souhaiteraient s’éloigner des sentiers battus… s’ils ne l’avaient pas déjà été par les peines d’emprisonnement et d’amende encourues. Cela ne s’arrête pas là car même dans une sortie entre amis l'assurance d’une victime n'hésitera pas un seul instant à se retourner contre celui ou celle qui apparaitra à ses yeux comme le responsable de l'évènement. Il y a de quoi être assommé avant d’avoir commencé à bouger le petit doigt !

Vous l’aurez compris, même si je souscris amplement à toutes les dispositions en faveur d’une sécurité renforcée, la mainmise sur toute initiative individuelle est pour le moins… frustrante si l’on veut conserver un ton approprié. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Parce que, même en agissant en « bon père de famille », il n’est vraiment pas exclu de se retrouver dans la tourmente en cas de problème ! Certains diront : « Ce n'est pas parce qu'il y a un risque qu'il ne faut pas le faire ». C’est ce que j’ai fait. J’étais avec les bonnes personnes et tout s’est bien passé mais il aurait suffi d’un petit grain de sable pour qu’il en fût autrement…

Dès lors, comment agir ? Bien évidemment, le sens des responsabilités doit l’emporter et l’on n’embarque pas sa famille, ses amis ou ses connaissances sans avoir pris la mesure des possibilités de chacun et sans avoir une maîtrise parfaite de l’endroit où l’on va évoluer. Cela est-il suffisant pour s’éviter les ennuis en cas d’accident d’un des participants ? En ce qui concerne mon projet, j’ai une connaissance parfaite du terrain et, si je dois à nouveau me lancer dans cette aventure, je ne le ferai qu’avec des personnes dont j’aurais pu apprécier la capacité à s’engager dans une épreuve sportive exigeante. En attendant, je laisse cette page en ligne et je gérerai les demandes au cas par cas.

Avant-propos

L’objectif de mon projet est de vous permettre de réaliser un exploit sportif avec un esprit un peu différent de celui qu'on a l'habitude de rencontrer sur les parcours "officiels".
En effet, la course à pied est une pratique assez solitaire et je pense qu’il est possible, à l’occasion d’une épreuve de longue durée, de créer un moment de rencontre, de partage et d’échange sans esprit de compétition mais avec la volonté de se dépasser. Je vous propose de vivre une aventure collective, faite de convivialité et de découvertes dans un environnement qui ne vous décevra pas.
Le Valromey est l’un de ces endroits qui conviennent parfaitement pour pratiquer le trail. On y trouve des sentiers à profusion, des points de vue remarquables, des terrains variés. De plus, le profil de la vallée permet de cumuler un dénivelé positif tout à fait honorable. C’est un endroit que je connais suffisamment pour pouvoir en tirer le meilleur parti et vous offrir le parcours le plus attrayant. Vous en conserverez ainsi des souvenirs d’autant plus forts.

Quelle est ma démarche ?

C’est une réflexion à plusieurs niveaux qui m’a conduit à proposer la participation à un ultra-trail pour lequel aucune contrepartie financière n’est demandée. Il n’y aura rien à payer hormis : l’hébergement, le transport, la restauration, l’éventuelle assurance et bien d’autres choses du même acabit qui seront bien sûr à votre charge. La phrase précédente n’est destinée qu’aux fâcheux qui n’ont rien à faire ici et qui feraient semblant de ne pas comprendre…
Comme évoqué ci-dessus, avant même de courir, se rendre sur une ligne de départ implique des dépenses. Le coût d’une inscription sur un ultra-trail, bien qu’il soit justifié (en grande partie), peut parfois constituer un frein et empêcher certains de participer à des épreuves de cette nature. La gratuité donnera peut-être une opportunité pour tenter l’aventure.
S’engager dans cette voie entraîne forcément une forme de minimalisme (sauf en matière de sécurité) qui me convient parfaitement. Cela commence notamment et surtout par un nombre très réduit de coureurs. Mais, cela concerne aussi la suppression de tout ce qui n’intéresse pas strictement la course et que l’on peut néanmoins avoir plaisir à retrouver dans d’autres circonstances.
Dans cette même recherche de simplicité, les coureurs seront plus acteurs de leur périple en étant sollicités davantage pour la gestion de leur ravitaillement ou dans leur orientation. Également, en faisant d’eux des partenaires et non plus des concurrents, la surveillance de la sécurité de chaque participant pourra leur être confiée ; cela vous paraîtra plus clair en lisant le paragraphe consacré à la mise en pratique de toutes ces belles idées !

Comment peut-on proposer ce genre d’évènement gratuitement ?

Je profite de ce paragraphe pour rendre hommage à toutes ces associations qui se lancent dans l’organisation de courses dont l’aboutissement est le fruit d’un énorme travail. Mais, ce dont il s’agit ici n’a rien à voir avec les « compétitions traditionnelles » et les grands rassemblements puisque je souhaite qu’une petite poignée de personnes seulement participent à chaque session.
De plus, avec une structure légère telle que je la conçois, la mise en place de cette épreuve ne requiert que peu d’investissements et je peux assumer les frais qu’ils impliquent. Quand on aime, on ne compte pas ! Dans ces conditions, il ne faudra pas s’attendre à se retrouver dans un palace ; un peu d’austérité n’a jamais fait de mal…

Pourquoi plus de 100 Km ?

De nombreux adeptes sont prêts régulièrement à aller au bout d’eux-mêmes, à vaincre la douleur et la fatigue pour tenter de passer la ligne d’arrivée. Qu’ils réussissent ou échouent, cette distance est le symbole de l’engagement physique et psychologique maximum.
De par sa difficulté et sa durée, c’est une épreuve à laquelle on peut donner une dimension humaine si on ne considère plus les participants comme des concurrents mais comme des partenaires qui vont se soutenir, s’encourager. Pour cela, la course que j’envisage est conçue sur le modèle des jeux coopératifs. Des jeux dans lesquels les joueurs tentent d’atteindre un objectif commun ; où l’on ne joue pas l’un contre l’autre mais l’un avec l’autre.
C’est donc à une « course coopérative » que je vous invite. Les coureurs partiront ensemble pour arriver ensemble ; personne ne restera sur le bord du chemin, la victoire ou l’abandon sera collectif. Il n’y aura rien à prouver, le seul enjeu sera le plaisir d’avoir vécu un moment unique de partage avec ses coéquipiers.

Comment cela va-t-il se passer en pratique ?

Pour appliquer les principes exposés dans les chapitres précédents, la mise en place de la course s’articulera autour de deux axes : un premier lié à l’aspect matériel et un second qui concerne la dimension coopérative.
L'épreuve se déroulera sans chronométrage. Quoi qu’il en soit, vous avez tous une montre…
Il n’y aura aucun horaire fixé à l’avance. Celui concernant le départ ne sera que conseillé et laissé à la libre appréciation du groupe.
Aucun classement ne sera fait. De toute façon, l’arrivée sera commune…
Pour conserver la convivialité et pour que la sécurité des participants soit l’affaire de tous, le nombre maximum de coureurs est limité à 5-6.
L’épreuve qui vous est proposée n’est pas une compétition. Aucun certificat médical ne sera demandé. Cependant, étant donné le niveau d’effort à fournir, soyez conscient que vous ne pouvez vous engager qu’en étant absolument certain que votre condition physique le permet.
Vous participerez en dehors du cadre de toute appartenance à une fédération sportive.
Si ce n’est pas déjà fait, je vous incite à souscrire une assurance couvrant votre responsabilité civile mais également une assurance de personnes couvrant les dommages corporels auxquels votre pratique sportive peut vous exposer.
L’aspect matériel doit être décliné en plusieurs parties ; ce qui est à ma charge et ce qui vous revient.
Concrètement, mon intervention consistera à mettre à votre disposition le cadre et les moyens nécessaires pour que vous puissiez réussir votre sortie dans les meilleures conditions. Néanmoins, dans ce genre d’aventure, les aléas peuvent être nombreux ; il faut savoir les gérer et les accepter. Je ne suis pas infaillible et mon offre, complètement désintéressée, proposée telle quelle, sans garantie de satisfaction, ne saurait faire l’objet d’une quelconque réclamation.
Dans la mesure où, comme je l’ai déjà exposé, la mise en place de cette épreuve se fera dans le plus strict minimalisme, seul moi-même et éventuellement quelques amis seront aux manettes.
Pour commencer, comme je réserve ces sorties à des groupes de 5-6 personnes maximum, j’en proposerai une chaque mois, de juin à septembre.
Le but est bien sûr d’atteindre au moins les 100 Km mais ce n’est pas une fin en soi. Pour cette raison, la durée de l’épreuve est limitée à 24 heures. C’est amplement suffisant pour se faire plaisir et rien n’empêche de tenter à nouveau l’expérience si l’envie vous en dit.
Par commodité, je préférerais que ne s’inscrivent que des groupes déjà constitués avec un interlocuteur unique. Dans le cas contraire, un groupe de « participants individuels » sera constitué.
La course se déroulera en totale autonomie. Vous aurez avec vous tout le matériel nécessaire pour : assurer votre alimentation, votre hydratation, avoir un habillement compatible avec les conditions météorologiques ; procéder à votre orientation ; alerter les secours si besoin. Je vous rejoindrai aux différents points de contrôle pour vous encourager mais aussi pour que vous puissiez disposer de tout le matériel, le ravitaillement et les effets personnels que vous aurez préparés dans un carton à votre nom. C’est bien ce point-là de mon intervention qui est le plus primordial puisque, vous le savez comme moi, le problème du ravitaillement est notre limite quand on veut dépasser une certaine distance de course. La liste du matériel obligatoire est récapitulée dans la rubrique… « Matériel ». C’est grâce à la géographie locale, qui le permet, que je peux être aux points de rendez-vous tout en vous laissant évoluer dans un environnement très boisé et encore bien préservé.
Il n’y aura pas de balisage. Les panneaux des chemins de randonnée donnent des indications suffisantes. Comme vous devrez assurer vous-mêmes votre orientation, prenez soin de vous familiariser avec le parcours qui vous attend. Une reconnaissance du terrain, même la veille, ne pourrait aller qu’en votre faveur.
Il n’y a aucun danger majeur sur le parcours mais, comme toujours sur les terrains contrariés, il faudra surtout faire attention à vos chevilles. Je mettrai un Talkie-Walkie à la disposition d’un membre de l’équipe et je vous communiquerai mon numéro de téléphone. Étant donnée la nature des obstacles naturels, il est bien entendu que les moyens de communication ne constituent pas une garantie à 100% de pouvoir joindre quelqu’un. En cas de problème, c’est la solidarité du groupe qui devra jouer pour prendre les décisions qui s’imposeront.
Les points de contrôle seront situés environ tous les 15 Km ; vous ne serez donc jamais à plus de 7-8 Km d’une voie carrossable (je n’ai pas de 4*4). En cas de blessure légère (pas plus qu’une entorse bégnine), vous devrez vous arranger (strapping de la cheville, canne de fortune…) pour atteindre le point de contrôle le plus proche, après m’avoir averti pour que je puisse vous rejoindre. Si aucun contact n’est possible, vous rejoindrez le point de contrôle suivant. Le déroulement de l’épreuve s’en trouvera forcément affecté et, au cas par cas, nous déciderons de la suite à lui donner.
Dans l’éventualité d’une immobilisation sans caractère d’urgence, je tiendrai à disposition un brancard pliable. En cas d’accident nécessitant une intervention rapide, vous aurez amené votre téléphone portable pour joindre directement les secours comme le ferait tout particulier. S’il n’y a pas de réseau, vous utiliserez le Talkie-Walkie que je vous aurai prêté pour tenter de m’alerter. Dans un souci de sécurité optimale, vous aurez pris également avec vous tout dispositif adéquat permettant de connaitre votre position GPS ainsi que la distance parcourue depuis le départ.
Je rappelle une nouvelle fois l’importance d’être assuré de façon convenable ; c’est-à-dire d’être couvert par une assurance « Responsabilité Civile », une garantie « Individuelle Accident » mais aussi par une garantie « Frais de Recherche et de Secours ». En effet, la course à laquelle vous participerez ne se fera ni plus ni moins que dans le cadre d’une rencontre entre particuliers.
Voici quelques obligations de bon sens. Une fois partis, vous vous engagez à ne pas quitter le groupe et à rester sur le parcours. Vous vous engagez également à vous conformer aux prescriptions du code de la route notamment lorsque vous croiserez des voies ouvertes à la circulation de véhicules. Vous veillerez à respecter la nature en conservant vos déchets jusqu’aux points de ravitaillement.
Seule une expérience minimum dans des épreuves sinon identiques du moins s’en rapprochant vous permettra de prétendre à une certaine réussite. Pour cette raison, je vous demande une préparation qui inclura, dans les mois précédant votre participation, des étapes d’au moins 50 kilomètres et 4000 mètres de dénivelé positif. Ce qui n’est pas du tout déraisonnable quand on connait l’entraînement de certains prétendants à l’UTMB…
Pour améliorer votre confort de course, un accompagnateur pourra éventuellement vous suivre sur une ou plusieurs parties du parcours. Cela dépendra des possibilités et des disponibilités des quelques personnes qui participeront au bon déroulement de votre aventure.

Pour conclure

Au-delà de la mise en place d’une course informelle, exigeante, sans trop de contraintes mais responsable, conviviale et gratuite, j’aimerais que mon initiative soit reprise par d’autres. De cette manière, chacun pourrait trouver un peu partout de quoi se faire plaisir et découvrir des parcours originaux.
Vous pouvez vous inspirer de cette page et reprendre tout ou partie des informations que vous jugerez utiles pour créer, à votre tour, une « course coopérative » près de chez vous. Contactez-moi (rubrique « Contact ») pour en discuter. Je me ferai un plaisir de mettre un lien vers votre page web.

Le parcours

Voici le cœur de mon projet ! Et, légitimement, c’est le point qui a mobilisé ma plus grande attention. Tirer le meilleur parti du Valromey, faire de votre participation un moment riche en souvenirs, telle est mon ambition. C’est ma façon de rendre hommage à cette vallée que je parcours dans tous les sens depuis de nombreuses années. Pour atteindre cet objectif, j’ai donc fait des choix qui concernent le dénivelé, la distance, les points d’intérêt, la sécurité, les points de ravitaillement, les incontournables contraintes du relief, la redécouverte de petits sentiers oubliés ou peu fréquentés dont un bon nombre ne sont pas répertoriés. Sans perdre de vue qu’il s’agissait d’aboutir à un parcours équilibré destiné à être fini sans être un surhomme.
Vous pouvez le visualiser à cette adresse : Trace de trail

La trace gps est librement accessible et partageable à condition de citer sa source. Si tous les chemins sont le fruit d’un travail collectif depuis des générations, leur repérage et leur agencement pour en faire un tout cohérent m’a demandé un gros effort. En effet, j’ai bien parcouru deux à trois kilomètres pour un kilomètre retenu.
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Les critères retenus

Les points d’intérêt : ils sont nombreux et variés ; vous trouverez des curiosités géologiques, des paysages remarquables, des lieux d’histoire…
Distance : le parcours prend la forme d’une boucle qui n’éloignera pas les coureurs de plus de 35 Km du point de départ. Cela facilitera les retours anticipés en cas de besoin. De plus, cela donne la possibilité de faire des parcours à la carte.
Dénivelé : dans un souci de gestion de l’effort, il me semble pertinent de placer une bonne partie du dénivelé dans la première moitié du parcours alors que le mental n’est pas trop entamé et que les jambes sont encore relativement « fraîches ».
Dans la mesure du possible, parce qu’il faut tenir compte de la réalité du terrain, même si cela ne saute pas aux yeux, j’ai donc cherché à faire en sorte que la pression du dénivelé diminue au fur et à mesure que le kilométrage augmente.
Sécurité : C’est un aspect sur lequel il ne faut pas transiger. Ce thème a déjà été abordé précédemment mais il faut revenir dessus en ce qui concerne plus spécifiquement le parcours. Le tracé ne présente pas de danger majeur et de risque de se perdre. Les rares secteurs qui nécessiteront une vigilance accrue seront parcourus de jour.
Le tracé : Il emprunte en grande partie les chemins de randonnée dont le balisage a été refait récemment. Certaines portions passent par des sentiers connus des seuls « initiés » mais qui sont largement praticables. Le but est de s’enfoncer dans la forêt pour profiter de la quiétude de la nature et retrouver un peu son âme d’explorateur dans des espaces peu fréquentés. Il y aura un passage obligé par le Col du Grand Colombier. En effet, le Grand Colombier est un massif bien connu des cyclistes, auquel le Tour de France 2012 a apporté son titre de noblesse.
Wikipédia : « Ce col est moins connu que les cols alpins, notamment parce que le Tour de France ne l'avait jamais emprunté jusqu'en 2012. Il est néanmoins considéré par les cyclistes comme étant l'un des plus difficiles de France, à cause de la déclivité pouvant dépasser nettement les 10 % pendant de nombreux kilomètres sur plus de 1200 m de dénivelé. » - (CC BY-SA 4.0)
Les points de ravitaillement : Ils seront aussi nombreux que possible tout en conservant l’esprit d’autonomie qui doit animer le genre d’épreuve à laquelle vous allez participer. Ils permettront de vous restaurer, de faire des réserves jusqu’au prochain point de ravitaillement, d’adapter votre tenue en fonction de l’évolution des conditions climatiques, de faire une pause (je préconise un minimum de 10 minutes pour tout le monde), de faire le point sur votre condition physique et bien sûr d’instaurer une convivialité de rigueur. Je vous rappelle que la préparation de tout ce que vous souhaiterez être mis à votre disposition est de votre ressort.

J’ai parcouru personnellement tous les sentiers que vous utiliserez. J’ai évalué leur difficulté et j’en connais toutes les particularités. Bien entendu, les portions bitumées ont été réduites au strict minimum. La distance et le dénivelé ont été mesurés à l’aide d’une trace gps relevée sur le terrain, d’un logiciel de cartographie et d’outils en ligne. Ce ne sont que des estimations ; elles n’ont pas été faites « au doigt mouillé » mais il existe forcément une imprécision. De toutes façons, qu’il y ait un peu plus ou un peu moins de l’un ou de l’autre ne fait pas la différence quand on court pour le plaisir et non pour la gloire.
Le point de départ est fixé sur la place de Don - Vieu - 01260 Valromey-sur-Séran, France. Coordonnées GPS ci-dessous :
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Carnet de route

Le départ aura lieu à la fin de la nuit ; 4 heures du matin est un bon compromis. Le but du jeu n’est pas de démarrer la course déjà épuisé par un manque de sommeil même si votre nuit sera courte. Voici, par le menu, le programme de votre longue journée… Pour plus de détails, reportez-vous à la rubrique « À voir sur le trajet ».

  1. Gare de Don
  2. Chemin du Golet au loup
  3. Plateau et Vierge de Fierloz
  4. Le Séran
  5. Chemin des chèvres
  6. La roche percée
  7. Planapose
  8. Granges d’Izéna
  9. Chanduraz
  10. Romagneux
  11. Table d’orientation du Fenestrez
  12. La croix du Colombier
  13. Grange de Fivole
  14. Vierge de la combe
  15. Grotte de Saint Arthaud
  16. Source de Saint Arthaud
  17. Chalet d'Arvière
  1. Refuge de la Grange d’en Haut
  2. Combe Merlin
  3. Combe à Billon
  4. Col de Richemond
  5. Crêt Dauphin
  6. Pré Carré
  7. La Combette
  8. Morez, Deschapoux
  9. Une porte ouverte sur le Maquis
  10. Croix des Terments
  11. Crêt du Nû
  12. Le Tumet
  13. Ferme de Retord
  14. Col de la Cheminée
  15. Col de Cuvillat
  16. Borne des trois cantons
  17. Marais de la Praille
  1. Col de la Rochette
  2. Gigimont
  3. Col de la Clye
  4. Belvédère de Planachat
  5. Observatoire de la Lèbe
  6. Maison forestière de la Lèbe
  7. Monument de la résistance
  8. Belvédère de Sérémond
  9. Croix du pin
  10. Pont de Chanille
  11. Cascade de Clairefontaine
  12. Cascade de Cerveyrieu
  13. Gorges de Thurignin
  14. Gare de Vieu
  15. Fontaine de l’Adoue
  16. Source du Groin
  17. Le pont du diable

Le parcours en détail

  1. WP 1 (Départ) → WP 2 (Chemin des Chèvres)
    Jusqu’au chemin des chèvres, il n’y a aucune difficulté. Ces premiers kilomètres vous permettront de vous échauffer.
  2. WP 2 (Chemin des Chèvres) → WP 3 (Montée par la Roche Percée)
    Avec le chemin des chèvres, vous effectuerez votre première « vraie » montée de la journée. La direction à suivre est celle de Béon. Vous serez amenés à parcourir un petit sentier dont il faut se méfier dans sa partie descendante. Le cordage en place (depuis bien longtemps…) câble vous permettra d’évoluer plus facilement dans la partie la plus abrupte.
  3. WP 3 (Montée par la Roche Percée) → WP 4 (En Pryse)
    Une forte montée vous conduira dans les pâturages d'En Pryse en passant par les granges d’Izéna et le point de vue offert à la pointe de Chanduraz.
  4. WP 4 (En Pryse) → WP 5 (Romagneux)
    Vous rejoindrez Romagneux en dévalant une jolie descente. Il y a des parties très pentues et beaucoup de cailloux. Alors, attention aux glissades et aux chevilles !
  5. WP 5 (Romagneux) → WP 6 (La Croix du Colombier)
    Ensuite, une nouvelle et longue montée vous attend. Par une agréable ascension régulière, faite d’une succession de lacets, vous arriverez à la table d’orientation du Fenestrez. Votre trajet continuera jusqu’à la Croix du Colombier en passant par les crêtes.
  6. WP 6 (La Croix du Colombier) → WP 7 (Munet)
    Dans un premier temps, vous utiliserez la route puis, dans le virage en épingle à cheveux, vous prendrez la route forestière. Vous suivrez le balisage indiquant la « Grange de Fivole » puis la « Vierge de la Combe ». Ce dernier chemin est bien indiqué mais son entrée n’est pas forcément visible à cause de la végétation. C’est un secteur souvent très humide, très encombré par des branchages et des rochers. Vous sortirez de la forêt au niveau de Munet.
  7. WP 7 (Munet) → WP 8 (Montée Arvière)
    Le plus difficile dans cette partie est de ne pas se tromper dans toutes les bifurcations…
  8. WP 8 (Montée Arvière) → WP 9 (Col de Richemond)
    Vous suivrez le chemin en direction de « Arvières » / « Grange d’en Haut ». La montée qui va suivre vous rappellera que vous êtes dans la montagne. Sur votre parcours vous trouverez la grotte de Saint Arthaud, vous croiserez la D120, vous pourrez découvrir la source de Saint Arthaud et vous passerez à proximité des ruines de la Chartreuse d’Arvières. Une fois passé le refuge de la « Grange d’en Haut », vous vous dirigerez vers le Col de Richemond.
  9. WP 9 (Col de Richemond) → WP 10 (Plans d’Hotonnes)
    La traversée de la D30 vous fera passer dans le secteur des Plans d’Hotonnes Pour de nombreux kilomètres à venir, vous devrez impérativement suivre votre progression avec une carte ou votre GPS car rien n’est clairement balisé. Voilà un petit travail d’orientation pour agrémenter votre trajet :-) Mais, en étant vigilant, tout devrait bien se passer. Cette partie est assez vallonnée mais les pentes sont régulières. Vous passerez par le crêt Dauphin pour rejoindre successivement la ferme de Pré Carré, la ferme de la Combette, la ferme de Morez et la ferme de Deschapoux. Vous poursuivrez votre chemin dans le sens de la descente jusqu’au monument « Une porte ouverte sur le Maquis ».
  10. WP 10 (Plans d’Hotonnes) → WP 11 (Crêt du Nû)
    Pour changer un peu, de petites routes bitumées vous mèneront jusqu’aux Bergonnes. À partir de là, le balisage en place ne laisse aucun doute pour trouver son chemin. Vous passerez devant la Croix des Terments puis vous vous dirigerez en direction du Crêt du Nû ; en tournant à droite, vous aurez droit à un joli point d’observation.
  11. WP 11 (Crêt du Nû) → WP 12 (Col de la Cheminée)
    Après ce dernier arrêt, vous reprendrez le chemin principal. Se succèderont « Le Tumet », le carrefour de la ferme de « La Charnay » et la ferme de Retord. Juste après la ferme, vous prendrez plein ouest pour rejoindre la Chapelle de Retord. Puis, sans trop de difficultés, vous atteindrez le Col de la Cheminée.
  12. WP 12 (Col de la Cheminée) → WP 13 (Col de Cuvillat)
    Pour votre plus grand plaisir, vous trouverez une bonne ligne droite comme vous n’en n'aviez pas vue depuis longtemps. La route forestière, située sur la droite, vous mènera en toute tranquillité au Col de Cuvillat. Si la fatigue ne s’était pas encore fait ressentir, vous devriez à ce stade commencer à faiblir un peu…
  13. WP 13 (Col de Cuvillat) → WP 14 (Col de la Rochette)
    Le sentier qui part du Col de Cuvillat rejoint une piste que vous prendrez sur la gauche. Après presque 2 Km, vous bifurquerez ensuite sur la droite et rejoindrez la Borne des Trois Cantons. À cette intersection, un petit effort de vigilance s’impose pour s’engager dans la bonne direction. Le Col de la Rochette se trouve à quelques kilomètres de là ; pour y parvenir vous vous dirigerez vers le marais de la Praille. Au niveau de la ligne haute tension, vous prendrez garde de bien la longer pour emprunter le bon chemin.
  14. WP 14 (Col de la Rochette) → WP 15 (Observatoire de la Lèbe)
    Au Col de la Rochette, vous traverserez la route puis vous parcourrez le chemin de crête qui mène jusqu’au Col de la Clye. De là vous irez au belvédère de Planachat d’où vous aurez une très belle vue sur le Grand Colombier. Après avoir parcouru une portion de route forestière, vous tournerez à droite pour prendre le chemin qui conduit à l’observatoire de la Lèbe.
  15. WP 15 (Observatoire de la Lèbe) → WP 16 (Belvédère de Sérémond)
    Vous partirez en direction du gîte forestier de la Lèbe puis vous continuerez pratiquement plein sud pour vous rendre à la montagne de Sérémond et son belvédère. Au passage, si le cœur vous en dit, vous pouvez vous rendre au monument de la Résistance.
  16. WP 16 (Belvédère de Sérémond) → WP 17 (Cascade de Clairefontaine)
    Ensuite, vous descendrez la montagne pour rejoindre la D53. Vous prendrez à gauche et, au bout d’1 Km, vous trouverez la croix du Pin. Par la suite soyez vigilants car vous allez emprunter toute une série de petits chemins pour rejoindre la cascade de Clairefontaine en passant par le pont de Chanille.
  17. WP 17 (Cascade de Clairefontaine) → WP 18 (Cascade de Cerveyrieu)
    Sur les quelques kilomètres qui vont suivre, vous passerez dans un pierrier et, pour une bonne partie, par un chemin de chasseurs caché dans les buis. Ce chemin est assez étroit et parfois très en devers ; vous ne pourrez pas vraiment faire autre chose que marcher avec prudence… Mais, le trajet le long du Séran, pour aller jusqu’à la cascade de Cerveyrieu, sera un vrai parcours de santé.
  18. WP 18 (Cascade de Cerveyrieu) → WP 19 (Gare de Vieu)
    Après le lieu-dit « La Chaponnière », vous longerez à nouveau le Séran pour arriver aux Gorges de Thurignin. Des dalles permettent de traverser les gorges mais attention la zone peut être dangereuse si la roche est mouillée. De toute façon, vous n’aurez pas à les traverser pour vous rendre à l’ancienne gare de Vieu qui est située un peu plus haut.
  19. WP 19 (Gare de Vieu) → WP 1 (arrivée)
    Depuis la gare de Vieu jusqu’à l’arrivée, il n’y a aucune difficulté pour se rendre à la fontaine de l’Adoue, à la source du Groin puis au pont du diable. La seule chose qui pourrait faire obstacle à votre avancée jusqu’au point d’arrivée serait votre état physique ; mais vous n’auriez pas parcouru autant de distance pour vous laisser aller à l’abandon…

Retrouvez ci-dessous les coordonnées GPS des principaux Waypoints :
Fichier GPX

Pour conclure sur le trajet
Depuis que j’ai décidé de faire découvrir les chemins du Valromey aux passionnés de la course à pied, mon projet a évolué. Initialement prévu pour 100 Km, le parcours s’est « étoffé » de quelques kilomètres supplémentaires… En effet, débordé par les nombreux chemins et lieux d’intérêt, parmi lesquels je n’arrivais pas à faire de choix, j’ai été victime « à l’insu de mon plein gré » d’une inflation d’environ 40 kilomètres. Ce n’est pas du tout négligeable ! Pour concilier mon objectif de découverte du Valromey avec un parcours d’au moins 100 Km sur 24 heures, tout en s’adaptant au plus près du niveau du groupe, j’ai défini des trajets alternatifs pour raccourcir la distance.

  • En Pryse → Munet ➩ Fichier GPX
  • Col du Grand Colombier → Chalet d’Arvière ➩ Fichier GPX
  • Crêt Dauphin → Croix des Terments ➩ Fichier GPX
  • Les Plans d’Hotonnes → Col de la Cheminée ➩ Fichier GPX
  • Retour depuis les différents cols (Cheminée, Cuvillat, Rochette, Clye, Lèbe)
  • Col de la Lèbe → Gare de Vieu ➩ Fichier GPX
  • Retour depuis la cascade de Cerveyrieu ➩ Fichier GPX

Itinéraires de déviation

En cas de mauvais temps et si les conditions de sécurité ne sont pas satisfaisantes (brouillard, terrain trop humide), cinq secteurs seront à éviter :

  • Pas de passage par le chemin des chèvres ; rejoindre la Roche Percée par la D904. ➩ Fichier GPX
  • Pas de passage par les crêtes sur le Grand Colombier ; emprunter la route. ➩ Fichier GPX
  • Éviter les crêtes pour aller au Col de la Clye ; passer par la voie forestière. ➩ Fichier GPX
  • Éviter le passage après la cascade de Clairefontaine (Virieu le Grand). ➩ Fichier GPX
  • Pas de passage par les Gorges de Thurignin ; montée directe à l’ancienne gare de Vieu par la route de la Sablière. ➩ Fichier GPX

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